Projets de recherche

Cette recherche, commandée par le Bureau du Vérificateur général du Québec dans le cadre des travaux de la Chaire, a pour but d’analyser, par comparaison avec le Québec, les façons de faire en ce qui a trait à l’étude des crédits budgétaires dans 10 Parlements de tradition britannique, soit le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande et le Royaume-Uni, de même que l’Ontario et la Colombie-Britannique au Canada, New South Wales et Queensland en Australie, et l’Écosse au Royaume-Uni.

Ce projet est soutenu financièrement par le Vérificateur général du Québec. Il est dirigé par Louis Imbeau, professeur au Département de science politique de l’Université Laval. Initié à l’été 2010, il implique également la collaboration d’un étudiant de niveau maîtrise du Département de science politique.

Les institutions politiques du Québec, notamment son Parlement, sont de type britannique. Bien que ce modèle soit très différent du modèle français, l’étude du fonctionnement du contrôle des dépenses publiques par l’Assemble nationale française permet de comparer les deux fonctionnements et de s’interroger sur l’efficacité des deux systèmes. Dès lors, cette étude va chercher d’une part à comprendre le fonctionnement du contrôle budgétaire par l’Assemblé nationale française et d’autre part à identifier les caractéristiques et spécificité de ce système.

Cette étude poursuit deux objectifs soit d’évaluer le degré de connaissance par les titulaires de charges publiques, particulièrement  municipaux, de la Loi, du Code et des enjeux qui y sont reliés et de déterminer dans quelle mesure les titulaires de charges publiques, particulièrement municipaux, intègrent la préoccupation de transparence et d’éthique dans les communications d’influence dont ils font l’objet et cernent la pratique du lobbyisme dans leur environnement.

Les prestations versées par l’État aux personnes physiques, le plus souvent à titre définitif, représentent une large part des dépenses publiques de l’État québécois. L’octroi de ces prestations suppose chaque année la gestion d’un nombre incalculable de demandes d’indemnisation, de soutien du revenu, d’assistance publique, de fourniture de services, etc. Dans l’octroi de ces prestations, des erreurs peuvent survenir.

Ce projet a pour but de documenter l’état d’avancement d’État Lab, un projet de mise en place d’open data, et plus largement d’obtenir les points de vue de députés et de fonctionnaires au sujet de l’accès à l’information gouvernementale. Les questions liées à la transparence des États modernes et la popularité du concept d’Open Government ont acquis une ampleur et une pertinence accrues durant la dernière décennie.

Préoccupé par le phénomène de la baisse de la participation électorale et, en particulier, par le plancher historique de 57,43 % atteint aux élections générales de décembre 2008, le directeur général des élections a accordé, ces derniers mois, la priorité à l’étude de cette problématique.

Ce projet fut entrepris par la Chaire et implique la collaboration de l’Assemblée nationale du Québec. Il est dirigé par Éric Montigny, chercheur à la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires de l’Université Laval. Ce projet de recherche permettra de mettre en lumière le travail des élus effectué en circonscription alors que celui-ci constitue un élément central du lien entre le député et ses commettants.

Ce projet de recherche vise à analyser la totalité des scrutins publics enregistrés à l'Assemblée nationale depuis 1958, afin de comprendre l'évolution de la discipline de parti suite à la création de la Cinquième république. Cette analyse devrait également nous permettre de localiser les députés et les partis dans un modèle spatial législatif. Dans ce type d'analyse, la distribution des préférences législatives est calculée à partir des votes enregistrés.

L’objet d’analyse est la place de la question de l’identité nationale dans les débats parlementaires et  publics en France, et plus précisément sa place dans l’élection présidentielle du printemps 2012 comparée à ce qui s’était produit cinq ans auparavant en 2007.